samedi 10 décembre 2016

Vivre avec la sep: article intéressant sur la myéline

La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central entrainant une progressive destruction de la gaine de myéline entourant les axones, indispensable à leur protection et à la transmission de l’influx nerveux. L’équipe de Bruno Stankoff et Catherine Lubetzki a mis au point une nouvelle méthode d’imagerie permettant de visualiser la démyélinisation et de la remyélinisation des neurones et de quantifier leur dégénérescence. Ces résultats, publiés dans la revue Annals of Neurology, ouvrent la voie à une meilleure prise en charge thérapeutique des patients et à l’évaluation de nouvelles thérapies remyélinisantes.
Les axones, prolongements des neurones, sont entourés par une gaine de myéline qui joue un rôle clé dans la transmission de l’influx nerveux et dans la protection des axones. Dans le cas de la sclérose en plaques, le système immunitaire attaque les propres éléments de l’individu et entraîne la destruction progressive de la gaine de myéline ou démyélinisation, au niveau du cerveau et de la moelle épinière.
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire auto-immune. C’est la maladie démyélinisante du système nerveux central la plus fréquente et la première cause de handicap sévère d’origine non traumatique chez le jeune adulte. Elle entraîne des troubles moteurs, sensitifs, de l’équilibre, visuels… Elle touche environ 100 000 personnes en France et plus de 2,8 millions dans le monde. Les femmes sont beaucoup plus touchées par la maladie avec un ratio de 3 femmes pour 1 homme.
La quantification de la démyélinisation et de la remyélinisation chez les patients atteints de sclérose en plaques est essentielle pour mieux comprendre comment se développe la maladie et pour évaluer d’éventuelles thérapies remyélinisantes. L’utilisation de la tomographie par émission de positons ou TEP (technique d’imagerie médicale) associée à certaines molécules spécifiques appelées traceurs pourrait permettre l’observation de la dynamique de la myélinedans la sclérose en plaques.
Les chercheurs de l’équipe de Bruno Stankoff et Catherine Lubetzki se sont intéressés à deux radiotraceurs en particulier : le [11C] PiB, dont ils ont démontré qu’il se fixe sur la myéline de la substance blanche, et le [11C] flumazenil, une molécule se fixant sur des récepteurs GABA-A spécifiques des neurones...

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